Récemment, j’ai dû rendre un travail pour un cours sur le scepticisme et le doute. À première vue, j’étais séduit par cet intitulé. Chouette, me dis-je, nous allons donc essayer de trouver un critère (condition a priori) du mauvais doute, celui qui freine la hausse des connaissances et la marche du progrès scientifique. Par exemple, on sent bien que les infatigables doutes des créationnistes ou des climato-sceptiques sont de « mauvais » doutes, mais pourquoi ?
Bref, attention aux dangers de l’abstraction philosophique.
« “Qu’est-ce que la longueur ?”, “Qu’est-ce que le sens ?’’, ‘‘qu’est-ce que le nombre un ?’’, etc. toutes ces questions provoquent en nous une crampe mentale. Nous sentons que nous ne pouvons rien montrer en réponse, et que pourtant nous devrions montrer quelque chose. (Nous avons affaire à l’une des grandes sources de l’égarement philosophique : un substantif nous pousse à chercher une chose qui lui corresponde) »
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Pour encore plus d'humilité de la part de l'IA, je te conseille d'essayer GPT-4 directement (avec le mode "précis" de Bingchat par exemple) !
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